Un ami m'a prêté Le chef de Nobunaga, un manga de Kajikawa Takurô et Nishimura Mitsuru, qui raconte l'histoire de Ken, un cuisinier de notre époque qui est propulsé à l'époque Sengoku.

L'époque Sengoku est une ère de guerre où les paysans sont appelés au front sur ordre de leur seigneur, l'époque des grandes batailles, des alliances et des complots. Ken tente de survivre dans ce monde violent alors qu'il a perdu la mémoire ; il ne sait plus qui il est ni d'où il vient mais il lui reste néanmoins de grandes connaissances sur la période Sengoku et la cuisine. Il va alors devenir le chef cuisinier d'une grande figure de l'époque, Nobunaga en personne, un grand seigneur de guerre.

J'aime particulière ce manga que je viens de découvrir, parce que j'adore l'histoire du Japon et que je connaissais Nobunaga de nom mais je ne savais pas grand chose de lui. Ce manga historique retrace une période intéressante de l'histoire, et m'a permis d'en apprendre plus sur l'époque Sengoku. De plus, il mêle la cuisine, l'histoire, et les combats ce qui le rend vraiment très original ; on découvre comment la cuisine peut influencer une guerre, des négociations, et l'esprit des combattants. Nobunaga est un personnage fascinant et on a envie de mieux le connaitre en suivant son histoire à travers Ken. En somme, les dessins sont supers et l'histoire intéressante. Un bon Seinen que je recommande à tous.

Six héros sont choisis tous les trois-cent ans par la Déesse du destin depuis l'éveil du majin, un roi démon, afin de le replonger dans son sommeil et de protéger le monde. Ils reçoivent une marque de fleur qui témoigne de leur appartenance aux six héros. Le réveil du roi démon est de nouveau proche et l'apparition des monstres se fait de plus en plus fréquente. Les six héros doivent se réunir pour affronter ensemble cette menace. Adlet Mayer, un jeune homme qui se proclame être le plus fort du monde, est choisi pour faire partie des six héros. Mais cette-fois ci, sept personnes se présentent en tant que héros. Il s'avère donc qu'il y a un imposteur parmi eux.

Les graphismes de l'animé sont très beaux et plaisant à voir. L'histoire de héros élus et de roi démon a déjà été reprise plusieurs fois, ce qui ne rend pas le contexte nouveau, en revanche ce que les créateurs en ont fait est vraiment génial et original. On ne s'attend absolument pas à ce développement de l'histoire. Il y a du mystère, de la tension, du suspens, et les personnages sont assez détaillés. J'ai adoré regarder Rokka no yuusha autant pour ses graphismes que pour son histoire. Je suis complètement fan du style du héros, je trouve qu'il se bat de manière très originale. L'histoire est plus psychologique qu'épique, ce qui différencie cet animé des shonens classiques. En somme, un très bon manga. Cependant, la fin m'a un peu déçue, pas à cause de son dénouement qui est pas mal, mais par son ouverture qui amène de nouvelles questions et une redondance. Rokka no yuusha mériterait une saison deux pour aller plus loin dans l'histoire, mais les nouvelles interrogations qu'on se pose sont inutiles et assez lourdes.

DanMachi est l'abréviation de "Dungeon ni deai wo motomeru no wa machigatteiru darou ka" (oui c'est un nom très long donc on se contentera de DanMachi !) un anime de style fantasy/romance de 13 épisodes. A l'origine, il s'agissait de Light novel.

"L'histoire se déroule dans la ville d'Orario, aussi appelée Dungeon car elle renferme un sombre labyrinthe, où de nombreux guerriers intrépides veulent vivre dangereusement. Ce labyrinthe renferme plusieurs étages et est rempli de monstres en tout genre. Ce monde abrite également des divinités, ayant décidé de vivre sur terre parmi les mortels en scellant leur pouvoirs, qui possèdent chacun une famille composés d'humains. Bell Cranel est un jeune garçon qui souhaite devenir plus fort après avoir été sauvé d'un minotaure par la belle Aiz Wallenstein, dont il tombe éperdument amoureux. Il est le seul membre de la famille d'une divinité du nom d'Hestia, qui est folle amoureuse de lui."

Je suis tombée par hasard sur cet anime en pensant qu'il allait me faire passer le temps. Il est vrai que ce n'est pas un manga exceptionnel mais j'ai passé un bon moment en le regardant, et j'en redemande. L'histoire n'est pas très poussée, mais l'univers est original : ce monde est un mmorpg version grandeur nature, les personnages drop des items, possèdent des stats et augmentent de niveau, sans que cela ne soit un jeu vidéo. Je dois avouer qu'il y a du ecchi, un genre que je n'apprécie pas vraiment, et je trouve d'ailleurs que ça gâche le manga. De plus, c'est un peu du style harem, donc toutes les filles tombent amoureuses du héros -_- Il y a néanmoins de bonnes scènes d'actions et de combats. Cet anime est attachant malgré tout et la fin pourrait donner lieu à une bonne suite (avec la révélation incroyable d'Hermès pour ceux qui l'auront vu), mais je ne crois pas qu'il y en ait de prévu, et c'est bien dommage. 

Le tome 23 est sorti en novembre ! Pour ceux qui ne l'ont pas encore je vous conseille vivement de vous le procurer et de le lire car il est fantastique ! 

Il est sorti avec ce deuxième magnifique artbook de Jun Mochizuki ! Je ne l'ai pas encore mais je suis certaine que les illustrations sont splendides !

Enfin le dernier tome, qui clôturera l'histoire, le tome 24 sortira certainement en avril 2016 (le 14). Je l'attends avec impatience mais je suis assez triste que ce soit la fin... On se sent pris d'une certaine nostalgie en repensant aux premiers tomes.

odds and ends

Il s'agit d'un manga un peu différent de ce que j'ai l'habitude de lire. Coq de combat est un manga d'Izo Hashimoto et d'Akio Tanaka qui a pour thème les arts martiaux, l'action, le drame mais aussi qui a un aspect social. C'est un seinen mais il est pour public averti, et je le déconseillerais fortement aux âmes sensibles car certaines scènes sont assez choquantes.

Ce manga a eu un grand succès au Japon, sûrement car il dévoile un aspect noir mais véridique de la société japonaise et de ses travers. Ainsi, ce manga montre les conséquences de cette oppression que certains jeunes ressentent, poussés par leurs parents à réussir et à être les meilleurs dans un monde très compétitif.

C'est un manga réaliste que je trouve intéressant malgré certaines scènes horribles et violentes, car il dépeint une réalité sans désillusion.

C'est l'histoire de Ryo, un jeune garçon très bien sous toute couture, classé parmi les premiers d'une école privée et sur le point d'être accepté à l'université de Tokyo. Mais le jour de ses seize ans, il craque et assassine ses deux parents sous les yeux horrifiés de sa petite sœur. L'affaire est très médiatisée et il est envoyé dans un centre de correction. Là bas, les autres détenus lui font vivre un enfer. Il se rend alors compte qu'il ne pourra pas survivre de cette manière. Il se réfugie donc dans le karaté, un art martial qui lui permettra de libérer toute sa rage de vivre.