• Mangas

    Mangas

  • 30-sai made Doutei da to Mahou Tsukai ni Nareru Rashii

    ou

    Cherry Magic

    Romance, Shonen Ai, slice of life, surnaturel

    12 épisodes de 24 min (en cours)

     

    Synopsis : A ses trente ans, Adachi n'a jamais connu de relations amoureuses et reste puceau. A son trentième anniversaire, il réalise qu'il a développé le pouvoir de lire dans les pensées de ceux qu'il touche. Cette magie conférée par son statut de célibataire de longue date n'est pas forcément une bénédiction, surtout dans le métro aux horaires de pointes. Cependant, le quotidien d'employé de bureau d'Adachi est loin d'être bouleversé. Jusqu'au jour où il touche par inadvertance son collègue "Mr Parfait", adulé de tous, le fameux Kurosawa qui fait chavirer le cœur de ses dames. Il découvre à sa grande surprise que Kurosawa craque complètement pour lui !

     

    Avis : Je trouve qu'il y a de plus en plus de bons shonen ai (ou de yaoi) depuis quelques temps. Après Given que j'ai adoré, voici venu Cherry Magic qui est une nouvelle pépite ! L'idée d'obtenir le pouvoir de lire dans les pensées à trente ans lorsqu'on est toujours vierge est assez amusante, mais on se demande comment cela ne peut rester qu'une simple rumeur (y a pas d'études scientifiques sur ce phénomène sérieusement ??). Je pourrais vous dire si c'est vrai dans trois ans XD Quoi qu'il en soit, ces pouvoirs aident bien le timide et réservé Adachi à mieux comprendre les autres, et notamment son collègue Kurosawa qui fantasme sur lui, alors que son visage reste de marbre. On s'attache à ces deux personnages et à leur relation naissante. 

    Adachi fait face à de nombreux problèmes dus à son inexpérience, ce qui en fait un personnage auquel j'ai pu fortement m'identifier. Comment savoir si les sentiments qu'on a pour quelqu'un sont de l'amour ou seulement de l'affection, est-ce qu'on ne s'intéresse à la personne uniquement parce que c'est la seule à nous montrer de l'intérêt, la honte d'être inexpérimenté, la difficulté à exprimer ce que l'on ressent. Toutefois, pour Adachi, ce pouvoir a un double tranchant car il tente de répondre aux attentes des autres, s'oubliant lui-même. Heureusement, Kurosawa est là pour penser à lui, et uniquement à lui !

    De son côté, Kurosawa semble être parfait, et c'est exactement dans le but d'être parfait qu'il fournit tous ces efforts. Mais parce qu'Adachi peut lire dans ses pensées, il est le seul à réellement le voir lui et ses faiblesses. J'apprécie Kurosawa car il ne force à aucun moment son amour sur Adachi, malgré des désirs puissants, il n'impose rien qu'Adachi ne veuille pas, prend son temps pour ne pas le brusquer, et se montre patient même lorsqu'il apprend qu'Adachi n'est pas forcément contre l'idée d'une relation homosexuelle. Je tiens à souligner la dynamique saine de leur relation, car ce n'est pas toujours le cas dans les yaoi, par exemple dans Junjou Romantica ou My number one! pour n'en citer que deux (que j'ai néanmoins adoré). Mais je trouve ça bien qu'on commence à voir plus de yaoi avec des débuts de relations qui ne sont pas forcées par l'une des parties...

    Très belle découverte !

    Pour aller plus loin, il existe deux versions drama adaptées du manga.

    Cherry Magic


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  • Dr Stone

    Shonen

    26 tomes

    Scénariste : Inagaki Riichiro

    Dessinateur : Boichi

     

    Synopsis : L'histoire commence dans un lycée ordinaire, auprès de Taiju, un garçon plein d'énergie qui annonce à son ami, Senku, qu'il va enfin déclarer sa flamme à l'élue de son cœur. Une belle romance à l'horizon ? Non. Malheureusement, sa déclaration passionnée est interrompue par l'apparition d'une mystérieuse lumière verte qui change toute l'humanité en pierre. Pas de romance, mais une fin du monde apocalyptique. 3700 ans plus tard, Taiju se réveille et découvre un monde où la nature a repris ses droits et où l'homme n'a plus sa place. Mais c'était sans compter l'intervention de Senku, véritable génie, qui va tout faire pour reconquérir ce monde par la science, afin de pouvoir sauver l'humanité de ce désastre et percer les mystères de la lumière verte pétrifiante.

     

    Avis : Véritable coup de cœur ! Dr Stone aborde un sujet passionnant et peu exploité dans les shonen : la science ! Loin d'être barbant et compliqué, le manga décrit certes un personnage excentrique et bien trop intelligent, mais qui sait expliquer les phénomènes scientifiques de manière simple et concrète, en les appliquant à des domaines réels de la vie, comme la fabrication du savon, d'une centrale électrique, ou encore de la barbe à papa ! Il sait nous transmettre sa passion pour la science, et nous enseigne à quel point notre monde moderne est bâti sur elle. Tout n'est que science. Mais chacun apporte son savoir-faire et est essentiel afin de construire cette société, personne n'est au-dessus ou plus important, et Senku le sait bien. Malgré son génie indécent, il connait ses faiblesses et sait que chacun a besoin des autres. Un génie, mais pas d'arrogance mal placée ce qui rend le personnage très attachant.

    Mais la science n'est pas l'unique sujet du manga, ceux qui apprécient les combats ne seront pas en reste, puisque des antagonistes apparaîtront au fur et à mesure, avec des idéaux intéressants qui pimenteront l'histoire. Après tout, l'apocalypse ne serait-elle pas le meilleur moyen de remettre les choses à plat et de faire du tri sur cette terre trop corrompue par l'argent et l'égoïsme de l'être humain ? Dr Stone est aussi une bataille idéologique où s'opposent des visions idéalistes et humanistes.

    Dr Stone

    J'ai beaucoup apprécié le côté reconstruction de la société, on observe en accéléré comment la science s'est faite et a permise à l'homme d'arriver à cette ère moderne de technologie où le smartphone règne en maître. Très instructif, le manga se veut aussi divertissant avec bon nombre de rebondissements et des personnages tous plus intéressant les uns que les autres. Beaucoup de domaines sont abordés, l'artisanat, le mentalisme, la géologie, la chimie, la navigation, et j'en passe. En sommes, une vrai pépite que vous aimiez déjà la science ou non.


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  • Buddy Daddies

    Buddy Daddies

    Studio : P.A. Works

    12 épisodes (24min)

     

    Synopsis

    Rei et Kazuki sont deux colocataires au métier atypique : ils sont tous les deux assassins. Ils enchainent les contrats, jusqu'au jour où ils croisent la route de Miri, une enfant joviale et envahissante. D'abord réticents à s'en occuper mais incapables de s'en débarrasser, ils finissent finalement par prendre en charge la fillette qui leur fait découvrir les joies de la vie parentale. Pas facile de jongler entre la vie de famille et leurs activités d'assassinats. Ensemble, Kazuki et Rei devront faire face à de nombreux défis, et s'occuper d'une enfant surexcitée s'avérera peut-être la tâche la plus difficile d'entres toutes.

     

    Avis :

    Sûrement comme beaucoup, je me suis dit en voyant le synopsis "Ah, un nouveau Spy x Family". Surfant sur le succès de ce dernier, ils ont du vouloir inventer une histoire similaire : même thème, même vibe. J'étais réticente à le regarder car j'avais beaucoup aimé Spy x Family et il était trop tôt pour me lancer dans un manga du même genre. Que me suis-je trompée !

    Certes, Buddy Daddies reprend la recette du duo d'assassin au passé sombre et aux talents inhumain pour le crime, dont le quotidien va être bouleversé par l'arrivée d'une fillette (rappelant le trio Loid, Anya et Yor). Pourtant, même ingrédient, recette et résultat complètement différent. Si Spy x family se veut très humoristique et "sage", Buddy Daddies s'aventure dans des recoins un peu plus sombre entre deux scènes comiques. J'ai sûrement plus ri devant Spy x Family, mais les scènes d'action de Buddy Daddies sont vraiment plus gores et dramatiques. J'ai apprécié le développement des personnages qui ont réellement un passé tragique.

    L'histoire est entièrement centrée sur l'apprentissage de Rei et Kazuki qui débutent leur aventure en étant incapables de s'occuper d'une vie humaine (étant plutôt habitués à les prendre). Ils apprennent ce que signifie gérer une enfant de 4 ans, les mauvais comme les bons côtés. Leur affection exagérée et leur décalage avec la société est très intéressante et fait sourire, cela apporte un peu de douceur contrastée par les meurtres sanglants.

    Buddy Daddies

    J'ai apprécié que les moments comiques soient contrebalancés par des scènes d'action assez sérieuses, notamment à la fin où le drame monte crescendo. D'ailleurs, je n'ai pu retenir une larme dans les derniers épisodes.

    Sans prétention mais possédant de bons personnages avec une dynamique intéressante, cet animé m'a fait passer du bon temps, et je suis assez satisfaite d'avoir une vraie fin au bout d'une saison (la bonne dose), chose si rare.

    D'ailleurs, pour ceux qui s'interrogeraient, ce n'est pas un shonen ai. Pas de romance suggérée entre nos deux papas, mais libre à chacun de se l'imaginer ;)


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  • Steins;Gate

    Science fiction

    Voyage temporel

    Steins;Gate

     

    Alors qu'il se trouve à une conférence sur le voyage temporel, Okabe Rintarou, autoproclamé "mad scientist", découvre le cadavre de Makise Kurisu, une jeune neuroscientifique de génie. Peu après, il assiste à un phénomène de disparition de masse autour du bâtiment où le meurtre a eu lieu. A partir de ce moment là, rien ne va plus : personne ne se souvient du meurtre de Kurisu, mais pire encore, il la rencontre de nouveau à une autre conférence, bien vivante !

    En parallèle, Okabe Rintarou développe dans son labo un micro-onde commandé par téléphone avec les deux seuls autres membres de sa petite équipe. Il va finir par réaliser que son invention possède des propriétés bien plus intéressantes, notamment celle d'envoyer des messages dans le passé. Avec l'aide de la brillante Makise Kurisu, qui poussée par la curiosité va les aider dans leur projet, ils vont tenter de mettre au point une machine à voyager dans le temps, sans savoir que cela les conduiront sur les traces d'un complot menaçant le monde. Okabe Rintarou comprendra à ses dépends la véritable signification de la théorie du chaos et de l'effet papillon.

     

    Steins;Gate

     

    Ce qui est intéressant dans cet animé c'est principalement la personnalité délirante d'Okabe Rintarou, alias Houuin Kyouma, atteint de chuunibyou, autrement dit, un menteur compulsif qui vit dans son propre monde de désillusions où il est traqué par une organisation secrète et possède une destinée héroïque et maudite. Ensuite, il y a le scénario magnifiquement orchestré ; on pourrait s'attendre au pire avec une histoire basée autour du voyage temporel, entre paradoxe et incohérence, ce n'est pas aisé de s'en sortir correctement pour les scénaristes. Pourtant, Steins;Gate est mené avec brio du début jusqu'à la fin. L'intrigue est tissée progressivement, on rencontre les personnages et on apprend à les connaître peu à peu, à les apprécier ou non, pour atteindre le véritable but de l'histoire : suivre les tourments d'Okabe Rintarou. Parce que oui, le héro va souffrir plus qu'il n'en faut, vivant inlassablement les mêmes événements tragiques (pour ne pas spoiler).

    Ce que j'aime dans Steins;Gate, c'est la touche scientifique qu'il y ont apporté ; ici, le voyage temporel n'est pas un procédé totalement magique (bien qu'étant un phénomène inconnu, il faut tout de même de la fantaisie). Les personnages sont bien développés, chacun ayant au fond de lui un regret qu'il n'ose pas dévoiler (ce qui va les mener à vouloir utiliser la machine à voyager dans le temps). L'alchimie entre Kurisu et Okabe est attendrissante, et malgré la structure (garçon+plein de filles) qui pourrait faire penser à un harem, il n'en est pas question (du moins dans l'animé).

    Je trouve également la fin bien trouvée, peut-être un peu facile après tout ce que l'animé semblait vouloir dire : "on ne peut pas changer le destin". Eh bien si. Finalement, elle m'a plu parce qu'elle clôturait parfaitement l'histoire et n'est pas complètement incohérente. Un OAV montrant une fin alternative annonce la 2nd saison qui se passe après cette deuxième fin possible. On y retrouve un Okabe totalement brisé et de nouveaux personnages. Cette saison ne m'a pas autant enthousiasmée que la 1ère parce que le personnage d'Okabe est un peu différent, pas dans son assiette si je puis dire, et j'ai trouvé que c'était un peu lent vers le milieu de l'histoire, mais la fin en vaut la chandelle. Au final, deux saisons fantastiques dans l'ensemble !

     

    Le VISUAL NOVEL

    Steins;Gate

    L'animé est tiré du visual novel éponyme. J'ai trouvé le principe très original, différent des quelques visuals novel auxquels j'ai pu jouer : au lieu d'avoir des choix de dialogues influençant le scénario, on a un système qui nous permet d'orienter l'histoire à des moments clefs grâce au téléphone d'Okabe Rintarou, nous menant sur 6 fins différentes. Puisque j'avais déjà vu l'animé, le début du jeu m'a paru très long, reprenant essentiellement l'histoire, mais lorsque j'ai pu faire le premier choix qui m'a amené à la fin de Suzuha (qui pour moi est l'une des meilleures nyark), j'ai vraiment commencé à adorer. Ensuite, cela s'enchaîne plutôt bien et on découvre les fins possibles qui n'ont bien sûr pas été abordées dans l'animé (heureusement pour la cohérence).

    Les dessins sont assez beaux, les musiques aussi, mention spéciale pour les doublages qui immergent encore plus au sein de l'univers. En revanche, 2 des fins étaient si difficiles à obtenir qu'il m'a fallu suivre une soluce (on doit répondre aux messages d'un personnage tout au long du jeu sans se tromper de réponse une seule fois). Il faut vraiment sauvegarder à chaque chapitre, au risque de se retrouver à devoir recommencer tout le jeu (et le début mon dieu) pour atteindre les autres fins. Sinon, je considère que c'est le meilleur visual novel auquel j'ai joué.


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  • Mo dao zu shi

    ou The Grandmaster of Demonic cultivation

    Mo dao zu shi

     

    Wei Wu Xian, patriarche du clan Yilin, est haït et craint par tous pour le chaos et l'abomination que son art nécromantique a engendré. Lorsqu'il est finalement assassiné par celui qui était son frère et les autres clans, on s'assure que personne ne pourra faire revenir son âme année après année.

    Cependant, huit ans plus tard, un jeune homme effectue un rituel oublié et sacrifie son propre corps pour faire revenir le patriarche. Wei Wu Xian revient à la vie et doit accomplir le vœu du jeune homme qui était brimé par son clan. Cependant, il croise sur sa route de vieilles connaissances, notamment Lan Wangji, un ancien camarades avec lequel il a une relation aussi conflictuelle que compliquée. Cependant, à la grande surprise de Wei Wu Xian, le caractère autrefois taciturne de celui-ci a beaucoup changé durant ces dernières années.

    Mo dao zu shi

    Encore un animé chinois où la poésie est omniprésente, avec des graphismes magnifiques, des combats sublimes, une musique empreinte de traditionalisme qui colle parfaitement à l'histoire s'inspirant du folklore et de la religion bouddhiste. Il va falloir s'accrocher pour différencier les personnages les uns des autres et retenir à quel clan ils appartiennent, mais cela en vaut la peine. Le caractère de Wei Wu xian est à mourir de rire, on ne s'attend pas à ça de la part du Patriarche démoniaque ! Son alchimie avec Lan Wangji est géniale !

    Il ne faut pas oublier de mentionner les "zombies" qui sont assez effrayants. La première saison se centre surtout sur le passé de Wei Wu Xian, avec un flash back qui passe assez mal car on ne voit pas trop la transition (surtout que le personnage présent et passé est exactement le même alors qu'il est censé posséder un autre corps), ce qui ne suit pas le roman qui montre plus l'action qui se déroule au présent, avec quelques flash back. J'espère que la saison 2 (2019 normalement) se concentrera davantage sur le présent et que la relation amoureuse entre Lan Wangji et Wei Wu Xian ne sera pas totalement oubliée.

    Pour ceux qui veulent aller plus loin que l'animé, le roman publié sur le Web est fantastique et montre beaucoup plus de détails. On commence à trouver quelques chapitres en français, mais pour le reste ils sont en anglais.

     


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